Or festivals de musiques, il existe évidemment de nombreuses autres occasions de faire la fête : animations, spectacles vivants, manifestations culturelles… Seulement, le contexte n’est pas le même que ces dernières années, notamment depuis les 2 derniers attentats de juillet 2016 à Nice et Saint-Etienne-Du-Rouvray.
Deux options s’ouvraient aux producteurs et organisateurs de ces événements : tout annuler ou renforcer au maximum la sécurité. C’est heureusement pour les estivants cette deuxième option qui a été choisie. La presse s’en félicite et s’en fait l’écho. Le tour d’horizon de ce renforcement permet de prendre la mesure de l’état d’urgence, que ce soit pour les petites ou grandes organisations.
Une sécurité renforcée même pour les petits festivals.
Il suffit de lire un quotidien départemental ou régional pour se rendre compte que les maires et bénévoles prennent la sécurité du public très au sérieux. Le Journal de Saône et Loire par exemple rapporte que :
- Au Breuil, le comité de jumelage a fait appel à des agents de sécurité pour prêter main forte aux policiers nationaux pour… la fête du bourg.
- A la foire d’Azé, un tracteur et un chariot élévateur sont utilisés pour bloquer l’accès.
- A Luzy et Digoin, des agents sont prévus dans le budget du Festival Rock… et de la fête de l’escargot.
D’autres communes plus modestes par contre ont pris la décision d’annuler leur vide grenier ou des repas collectifs.
… Et encore davantage dans les Grands Évènements.
Face aux craintes légitimes des spectateurs, il est salutaire de constater la communication des grands quotidiens. Corse Matin explique que le “dispositif XXL a rassuré les fans de Kendji Girac” (contrôle des sacs, palpations etc.). A noter : 600 personnes ne sont pas venues malgré leur billet acheté. Cela en dit long sur le climat pesant.
Le rôle est des médias est donc de ramener un peu de sérénité. Sud Ouest consacre quelques pages aux Fêtes de Bayonne : les agents communaux disposent d’un matériel de surveillance vidéo sophistiqué.
Au final, pas la peine de céder à une certaine psychose : les pouvoirs publics et locaux sont conscients du danger réel et de leur obligation de sécurité optimale. Dans l’ensemble, ils s’en acquittent très bien et sont ainsi en train de gagner une autre bataille importante : celle de l’économie et de l’emploi.
Article proposé par EPR Protection, spécialiste notamment de la Sûreté des Evènements.